Notre site Web n'est pas optimisé pour la version de votre navigateur.

Voir la page de toute façon

Votations fédérales du 24 novembre 2024

17 octobre 2024

Réuni à Chamoson, le Conseil de parti du Centre Valais romand a pris position sur les quatre objets fédéraux du 24 novembre : 4 x OUI

D’une humeur réjouie, les membres de notre Conseil de parti ont eu l’occasion de prendre position sur les quatre objets fédéraux soumis au peuple en novembre. Emmanuel Amoos et Benjamin Roduit ont débattu des quatre sujets et ont répondu aux nombreuses questions de la salle.

Oui aux autoroutes : (13 non – 33 oui – 1 abstention)

Le trafic a plus que doublé sur les routes nationales depuis 1990, les embouteillages font partie du quotidien des pendulaires. Le trafic déborde d’ailleurs dans les villages et produit des nuisances importantes pour les riverains. La Confédération souhaite rajouter deux pistes sur six tronçons particulièrement touchés.

Pour Emmanuel Amoos, cette solution n’arrangera rien et provoquera un appel d’air, plus de trafic et encore plus de bouchons à l’approche des agglomérations. Pour Benjamin Roduit, au contraire, l’amélioration de ces infrastructures nationales permettront d’éliminer les goulets d’étranglement et l’acceptation du projet est importante pour le Valais, un canton dans lequel l’automobile est un moyen de transport important. Notre conseiller national a souligné que des moyens sont aussi engagés pour les transports publics en soulignant qu’il ne fallait pas opposer les modes de locomotion.

Oui à la protection contre les abus des sous-locations : (4 non – 42 oui – 1 abstention)

Les locataires ont le droit de sous-louer temporairement l’entier ou une partie de leur logement ou de leurs locaux commerciaux. Il arrive cependant qu’ils le fassent sans l’autorisation du bailleur (laquelle est pourtant obligatoire) ou qu’ils demandent un loyer trop élevé pour la sous-location. Pour éviter ce genre d’abus, le Parlement veut modifier le code des obligations. Pour Emmanuel Amoos, le droit protège déjà suffisamment les grands propriétaires fonciers et cette modification de la loi entrainera une hausse drastique des loyers dans toute la Suisse, à l’heure où se loger est devenu très couteux pour beaucoup. Benjamin Roduit a rappelé que le projet vise à empêcher les abus en matière de sous-location. Il est nécessaire parce que l’évolution du marché locatif et l’essor des plates-formes en ligne ont entraîné une hausse du nombre d’abus, pour notre canton qui compte 57% de propriétaires c’est important.

Oui à la résiliation pour usage propre : (2 non – 44 oui – 1 abstention)

Le code des obligations prévoit que les propriétaires de logements ou de locaux commerciaux occupés par des locataires puissent les utiliser eux-mêmes rapidement. Dans les faits, cependant, il est parfois difficile de récupérer pour soi un bien loué. Les mêmes arguments que pour la sous-location ont été avancés par nos débatteurs. Benjamin Roduit a précisé que ce projet rendra plus facile de faire valoir un besoin propre et permettra de raccourcir des procédures juridiques souvent longues.

Oui au financement uniforme : (8 non – 37 oui – 2 abstentions)

En Suisse, les prestations couvertes par l’assurance obligatoire des soins (AOS) ne sont pas financées de manière uniforme. L’ambulatoire est à la charge de la caisse-maladie. En revanche, pour les traitements hospitaliers (avec nuitée) et pour les soins de longue durée, le canton prend en charge respectivement une part minimale de 55 % et près de 50 % des coûts, le solde étant couvert par la caisse-maladie. Pour notre conseiller national, cette situation crée de mauvaises incitations, car les patients sont trop souvent hospitalisés inutilement, même lorsqu’un traitement ambulatoire serait pertinent car moins onéreux. En modifiant la LAMal, le Parlement a décidé que toutes les prestations de l’AOS seront financées conjointement par les cantons et les caisses-maladie selon la même clé de répartition. Ce financement uniforme vise à diminuer les mauvaises incitations et à encourager les traitements ambulatoires et la collaboration entre médecins, thérapeutes, soignants et pharmaciens. Comme les cantons et les caisses-maladie financeront conjointement toutes les prestations, ils auront un plus grand intérêt à encourager le traitement le plus judicieux sous l’angle des coûts. Pour le canton du Valais, la différence à la charge du canton est estimée à 14 millions. Emmanuel Amoos a combattu cet objet, craignant une forte pression sur le personnel soignant et une baisse de la qualité des soins.