Enjeux de la session de juin du Grand Conseil pour le groupe du Centre Vs romand
27 juin 2024
Rapport annuel de gestion 2023 de l’hôpital et rapport sur la politique sanitaire 2023 du canton du Valais.
Le Centre est très préoccupé par le déficit de l’hôpital du Valais de 11,3 millions en 2023. L’HVS a fait savoir que sa situation financière ne lui permettrait pas de financer l’entier de ses grands projets stratégiques, raison pour laquelle notre groupe a été l’inspirateur d’une motion interpartis demandant de réviser la LEIS afin de pouvoir utiliser le fond des grands projets d’investissement du 21ème siècle pour financer les infrastructures hospitalières qui ne peuvent être assumés par les tarifs hospitaliers.
Nous saluons la mise en place dans le Chablais valaisan de l’EMIR (Equipe Mobile d’Intervention Rapide) qui permettra de soulager les urgences hospitalières ainsi que la pérennisation du projet pilote Urgences-crises dans le domaine de la santé psychique des jeunes et adolescents.
Personne de contact: Laurent Rey (079 476 54 36)
Fonds FIGI, pour une meilleure gouvernance avec un véritable plan de gestion
Le groupe du Centre soutiendra l’augmentation du plafond des engagements du Fonds de financement de l’investissement et de la gestion des immeubles de l’Etat (Fonds FIGI) tout en réexprimant ses préoccupations quant à sa gestion.
La nécessité de réaliser les projets prioritaires sur liste d’attente de financement est réelle et notre groupe s’est engagé, via divers textes, à faire avancer leur planification, principalement l’EPIC à Monthey et le centre éducatif de Pramont à Granges. Notons également le projet de rénovation du collège de St-Maurice.
Le projet présenté par le Conseil d’Etat ne modifie en rien notre constat apparent d’absence de planification à long terme et de priorisation des investissements du Service des infrastructures Publiques (SIP. En effet, le fonds FIGI devrait s’autofinancer et permettre de relever les défis de gestion immobilière de l’Etat du Valais.
Nous réitérons donc notre demande de création d’un plan de gestion des actifs par le SIP, demande déposée par le Centre en 2023 avec le soutien de l’entier du Parlement.
Personne de contact: André Roduit (079 436 58 40)
Eteindre la polémique lancée contre les hélicoptères-pompiers.
Un incendie a ravagé la forêt des hauteurs de Bitsch l’été dernier. Les pompiers ont été appuyés par des hélicoptères. Les machines civiles ont été engagées en priorité, les militaires ensuite. Ce procédé, dicté par la loi et la sécurité, a été érigé en polémique par une certaine presse.
Communes, canton, armée et privés collaborent depuis des décennies sur les incendies majeurs. Le cas de Bitsch doit toutefois être utilisé à bon escient.
Le Groupe du Centre entend s’assurer que les lois « incendie » avec moyens héliportés sont toujours adéquates; le cas échéant, il souhaite la création d’un groupe de travail interdisciplinaire.
Personne de contact: Patricia Meylan (079 818 83 71)
Renforcer l’éducation à la citoyenneté à l’école
Les jeunes participent moins aux votations et aux élections que les personnes plus âgées et des études révèlent régulièrement que de nombreux jeunes considèrent ne pas être suffisamment informés sur les thèmes et le fonctionnement de la politique suisse. Dans une démocratie aussi vivante que celle de la Suisse, l’éducation à la citoyenneté joue ainsi un rôle extrêmement important. Dans les plans d’études appliqués en Valais, l’éducation à la citoyenneté se fait de manière transverse dans les différentes branches. Si cette approche a du sens, elle a le désavantage d’entraîner des disparités importantes entre les classes et les écoles, en fonction de l’importance accordée à cette enseignement.
Convaincu que le renforcement de l’éducation à la citoyenneté bénéficie à la société en général, le groupe du Centre soutiendra le postulat interpartis signé par différents membres des Jeunes du Centre qui demande d’introduire au moins une journée de projet « politique » dans les écoles du secondaire 1 et 2.
Personne de contact: Maxime Moix (078 881 14 96)
Loi sur les itinéraires de mobilité de loisirs (LIML), une loi trop rigide pour l’organisation de manifestations sportives à portées nationales et internationales.
Une motion visant à simplifier les conditions de la procédure de mise à l’enquête a été déposée. Elle prévoit toutefois une cautèle afin de préserver l’environnement et de s’assurer qu’il n’y aura pas d’abus.
Les besoins liés à l’organisation des prochains championnats du Monde de VTT qui auront lieu en Valais en 2025 se heurtent à une loi trop rigide. Il appartient à chaque commune-site, accueillant différentes épreuves, d’effectuer les démarches en vue de l’obtention d’éventuelles autorisations nécessaires pour les itinéraires de VTT dédiés à cette manifestation internationale.
Cette motion vise à mieux définir les conditions dans lesquelles une procédure de mise à l’enquête doit être simplifiée pour permettre la réalisation de projets d’importance nationales ou internationales. Le but étant de raccourcir le temps des procédures, au profit de l’économique sportive et touristique de notre Canton, tout en priorisant la préservation de l’environnement ainsi que tout risque d’abus.
Personne de contact: Romaine Duc (079 832 63 56)
Promenons-nous dans les bois
Quel que soit l’avis de chacun sur la cohabitation entre l’homme et le loup, un constat doit être posé: l’animal s’est bel et bien établi dans nos contrées. Le nombre de spécimens s’étant multiplié, les territoires de haute montagne ne suffisent plus.
Certainement qu’une faible minorité des humains sait comment se comporter en présence d’un ou de plusieurs canidés. Mais la majeure partie de la population (résidente ou touristique) n’en a pas la moindre idée, d’autant plus en compagnie d’enfants ou d’animaux.
Une information largement diffusée et accessible par le plus grand nombre représente probablement un moyen efficace de prévention contre les accidents.
Par ce postulat, nous demandons au Conseil d’Etat d’étudier la possibilité de mettre sur pied une campagne d’informations à la population, en collaboration avec les spécialistes du loup, sur les comportements à adopter ou à éviter face à un ou plusieurs spécimens de canis lupus.
Cette campagne devra tenir compte de la population résidente et touristique, des lieux adaptés à la diffusion des informations, ainsi que du mode de communication à privilégier. Une solution pourrait être d’intégrer des QR code sur des panneaux très existants, par exemple aux abords des chemins de randonnée ou des lieux fréquentés par l’homme et le loup.
Ces QR sont au moyen simple, discret, accessible et efficace pour renvoyer l’utilisateur vers une plateforme digitale informative, si possible en plusieurs langues.
Personne de contact: Ludivine Luy-Lovey (079 434 55 22)