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Enjeux de la session de février pour le Groupe du Centre Valais romand

11 février 2025

Informer la jeunesse tout en soutenant la presse régionale

La récente annonce de Tamedia, qui prévoit la suppression de 290 postes de travail et la disparition de la Tribune de Genève, met en évidence la fragilité de la presse régionale. Les journaux régionaux remplissent pourtant un rôle essentiel : ils couvrent l’actualité locale, stimulent le débat public et contribuent à l’éducation civique, en particulier celle des jeunes.

Face à cette situation, le groupe du Centre, par Françoise Métrailler et des élus JDCVr, a déposé un postulat visant à améliorer l’accès à l’information pour notre jeunesse tout en soutenant la presse régionale. Concrètement, il propose que les quelque 2’500 jeunes atteignant chaque année la majorité en Valais reçoivent un bon pour un abonnement d’un an à un journal régional, en format papier ou numérique, selon une liste préétablie.

D’autres cantons, comme Vaud et Fribourg, ont déjà adopté des mesures similaires avec succès. Pourquoi ne pas tenter l’expérience en Valais ?

Adea Dalloshi – 079 928 28 05

Un plan actualisé pour préparer le système hospitalier de demain

Notre système hospitalier est mis à mal, tant du point de vue de son organisation avec des périodes de sous-capacité ainsi qu’une situation financière fragile. Nous demandons donc au Conseil d’Etat d’actualiser sa planification hospitalière et proposer une trajectoire stratégique permettant de répondre aux besoins de la population en matière de soins à proximité de leurs lieux de vie, d’intégrer l’augmentation souhaitée des soins ambulatoires et du maintien à domicile, d’améliorer l’interconnexion entre les différentes disciplines médicales ainsi qu’avec les solutions privées et de viser une politique financière cohérente.

Nous défendons des sites hospitaliers à taille humaine et spécialisés ainsi que des services d’urgence régionaux avec, notamment, une place pour le site hospitalier de Martigny dans ce plan.

Nathan Bender – 079 297 90 21

Le beau Valais et ses grands dangers

Le Valais, avec ses paysages uniques, fait face à des risques naturels accrus comme, entre autres, les inondations, avalanches, laves torrentielles et séismes. Malgré le travail du Service des dangers naturels, la population reste bien souvent trop peu informée sur les bons réflexes à adopter en cas de catastrophe. Ce postulat demande au Conseil d’État, de renforcer la prévention via des programmes de sensibilisation sous forme de brochures, cours ou vidéos. Mieux informés, les citoyens pourraient réagir avec plus de sérénité et d’efficacité face aux dangers naturels.

Françoise Métrailler – 079 463 97 86

Subventionnement de l’aire d’arrivée des Barzettes à Crans-Montana

La modernisation de l’aire d’arrivée des Barzettes à Crans-Montana est indispensable à la réalisation des Championnats du monde 2027. En alignant ces infrastructures sur les normes internationales, les organisateurs peuvent non seulement accueillir des événements de grande envergure, mais aussi stimuler l’économie touristique de notre canton et garantir son positionnement sur la scène mondiale du ski.

Les communes du Haut-Plateau envisagent ce projet avec une vision durable et à long terme, assurant que les investissements profiteront à tous les acteurs du ski, présents et futurs ainsi qu’à la formation des jeunes talents.

Conformément à la loi sur le sport, notre groupe appuie la demande de subventionnement à hauteur de 30 %, tout en reconnaissant que le canton ne peut pas garantir la réalisation du projet.

Il est essentiel pour nous que notre canton alpin soutienne et encourage les événements d’envergure internationale, en particulier dans le domaine du ski !

Romaine Duc Bonvin – 079 832 63 56

Suppression partielle du numerus clausus pour les médecins généralistes, au profit des cantons alpins

La pénurie de médecins en Valais et en Suisse est un défi critique. Notre postulat, déposé au Grand Conseil, visait à supprimer partiellement le numerus clausus pour les futurs médecins de famille, conditionnant cette mesure à un engagement à pratiquer en médecine générale.

Le Conseil d’État, tout en partageant nos préoccupations, a souligné les limites actuelles, notamment le manque de capacités en formation clinique pour les Masters. Il salue cependant la motion Roduit, acceptée au Parlement fédéral, qui propose d’augmenter les places de formation et d’étendre les stages cliniques.

Le Valais pourrait ainsi devenir un site de formation pour les Masters, une avancée stratégique. Depuis 2010, des efforts notables ont été faits avec le cursus valaisan en médecine de famille, ayant permis l’installation de plus de 70 médecins en Valais romand et 15 en Haut-Valais.

Pourtant, il reste essentiel de poursuivre ces efforts pour répondre à la demande croissante et assurer une couverture médicale équitable sur tout le territoire.

Alexia Héritier – 079 519 71 32

Renforcer le soutien aux care leavers

Le passage à la vie adulte est un défi pour tous, mais encore plus pour les care leavers, ces jeunes ayant grandi en foyer ou famille d’accueil. En Valais, l’absence de cadre légal clair les laisse sans soutien après 18 ans, contrairement à d’autres cantons. La motion, cosignée par mes soins et soutenue par le Centre Valais romand, demande au Conseil d’État d’adapter la législation pour prolonger l’accompagnement jusqu’à 25 ans et garantir un filet de sécurité. L’objectif : éviter qu’ils ne soient livrés à eux-mêmes et leur offrir les mêmes chances de réussite que les autres jeunes.

Nicolas Bonvin – 078 913 92 60

Assouplir les règles d’autorisation des lotos et tombolas

Saviez-vous que le Valais est le seul canton romand à soumettre l’organisation de tous les lotos et toutes les tombolas à autorisation ? Dans la plupart des autres cantons, une simple annonce suffit (parfois sous certaines conditions). Le but de la loi sur les jeux d’argents est de protéger la population contre certains dangers inhérents à des jeux de casino ou de loterie pouvant entraîner une dépendance. Le but n’est en revanche pas d’instaurer des procédures bureaucratiques inutiles pour les associations d’utilité publique qui organisent des lotos et tombolas représentant peu de risques. Pour ces raisons, nous déposerons cette semaine une motion visant à assouplir la législation cantonale et à nous aligner sur les cantons voisins.

Maxime Moix – 078 881 14 96

Soutien à la cantonalisation de l’aéroport

L’aéroport de Sion est un atout essentiel pour notre canton. Il soutient le transport aérien, le tourisme et les secours. Les jets d’affaires contribuent fortement à l’économie locale, et nos hélicoptères sont indispensables aux sauvetages et aux travaux en montagne. De plus, des entreprises majeures comme Lonza ou Novelis peuvent en bénéficier. Sa cantonalisation est une nécessité : nous devons en garder le contrôle pour garantir notre compétitivité et notre sécurité.

Claire-Lise Bonvin – 079 310 19 40

BNS et renchérissement des salaires des employés d’Etat

Notre groupe a été très étonné de cette décision du Conseil d’Etat. Au moment du vote du budget, nous avons fixé des priorités, nous avons fait des choix. Les allocations de certains fonds ont été gelées. Des investissements ont été reportés. Finalement, 19 millions sont distribués par le gouvernement, il court-circuite le parlement.

Nathan Bender – 079 297 90 21

Salaire du personnel de l’Etat : de nombreux députés sont | Rhône FM

Placement à des fins d’assistance

Cette semaine, nous soutiendrons l’extension de la compétence d’ordonner des Placements à des fins d’assistance (PAFA) aux psychiatres et médecins généralistes ayant quitté le cercle de garde. Le PAFA est une mesure urgente de protection spécifique, visant à protéger une personne et à lui fournir l’aide nécessaire pour retrouver son autonomie, même contre son gré, lorsque l’on est en présence de troubles psychiques, d’une déficience mentale ou d’un grave état d’abandon. Elle est indépendante d’une curatelle.

Actuellement, en Valais, seul un médecin de premier recours faisant partie d’un cercle de garde peut ordonner un PAFA urgent. Il y a donc une liste restreinte de médecins pouvant l’ordonner qu’il s’agit alors de consulter lorsque l’on a besoin d’un PAFA. Or, cela pose deux incohérences majeures :

  1. Compétence des psychiatres : bien que les psychiatres soient souvent les plus aptes à évaluer la gravité d’une situation, ils ne peuvent pas ordonner directement un PAFA et doivent passer par un médecin d’un cercle de garde ou l’APEA, ce qui ralentit considérablement la prise de décision, souvent urgente.
  2. Restriction pour certains médecins : Les médecins quittant le cercle de garde (par exemple, à partir de 60 ans) perdent soudainement leur droit d’ordonner un PAFA, ce qui limite les ressources disponibles.

D’autres cantons suisses, comme Fribourg et Vaud, permettent à un plus large panel de médecins de prononcer un PAFA en cas d’urgence.

Pour que le PAFA, lorsqu’il est strictement nécessaire, soit moins bureaucratique et plus efficace, nous soutiendrons que les psychiatres et les médecins généralistes ayant quitté le cercle de garde puissent l’ordonner sans autre avis.

https://parlement.vs.ch/app/fr/search/document/202239

Carole Melly-Basili -079 458 25 76