Les quatre groupes DC du Grand Conseil ont identifié trois urgences en lien avec la crise Covid19.
24 juin 2022 – Lors de la session de juin du Grand Conseil, PDCB, PDCC, CSPO et CVPO interpelleront le Conseil d’Etat sur trois sujets majeurs liés à la crise COVID : les conséquences de cette crise sur notre économie, sur la formation et sur les personnes précarisées.
1. Economie et tourisme
La crise COVID19 a un impact majeur sur l’économie valaisanne, notamment sur le tourisme, la viticulture, l’agriculture, la santé et la construction. La Confédération et le Canton sont venues en aide aux entreprises, dans l’urgence, et les communes ont aussi soutenu leur économie locale. Il est temps de prendre un peu de recul. Le Conseil d’Etat a-t-il chiffré l’impact de cette crise sur notre économie ? Quelles mesures vont être prises par le Conseil d’Etat pour atténuer les effets de cette crise et venir en aide aux secteurs cités ci-dessus ? Le domaine de la culture doit aussi être pris en compte. Les quatre groupes DC interpelleront le Conseil d’Etat sur ces sujets sous la forme d’un postulat urgent
(J’ai oublié de vous mentionner la proposition de Stéphane Pillet lors du CODIR du 28.05. Il pense que le Canton peut aussi donner une certaine visibilité aux entreprises de la construction en accélérant le traitement des procédures d’autorisation. Cela permettrait de remplir les carnets de commandes. A vous de voir si vous voulez aussi inclure cette proposition.)
2. Situation pour les apprentis
Les groupes DC proposeront également un postulat urgent sur la situation de nos apprentis ou futurs apprentis. Les conséquences économiques de la crise sur l’emploi ne doivent pas masquer les enjeux liés à la formation. De nombreux jeunes sont en attente de places d’apprentissage. La question des postes d’apprentissage risque de devenir secondaire pour nos entreprises qui n’ont que peu de visibilité sur l’avenir de leurs affaires. Quelles mesures incitatives peuvent-elles être mises en place par notre gouvernement ?
3. Précarité
Finalement, le difficile sujet de la précarité est revenu au premier plan, suite notamment aux images choquantes d’autres cantons. Dans notre canton, la précarité est probablement moins visible que dans les grands centres urbains, pourtant elle existe et la crise actuelle risque évidemment de l’exacerber.
Il s’agit de chiffrer ce phénomène, de prévoir ce que cela signifie dans les mois à venir pour les populations fragiles de notre canton : les personnes âgées, les familles monoparentales, les gens en fin de droits, les jeunes en décrochages et les sans-papiers, entre autres. Il faut également entreprendre un état des lieux du tissu associatif d’entraide, lequel a été mis à l’arrêt ou a fonctionné au ralenti pendant le confinement, où en sont les associations, quels sont leurs besoins. Quelles sont les démarches entreprises par le CE à ce jour et comment envisage-t-il son action sociale dans les trimestres à venir ?